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Passion des démons
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Catégorie : Demonologie

Passion des démons
VIP-Blog de sithys
  • 6 articles publiés dans cette catégorie
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  • 1 visiteur aujourd'hui
  • Créé le : 28/06/2006 21:12
    Modifié : 08/04/2008 21:14

    Garçon (32 ans)
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    [ Demonologie ] [ Sorcelerie ] [ Vampirisme ]

    Baal

    08/04/2008 21:14

    Baal


     

                                     Baal

    Baal est un dieu phénicien qui, sous les ramessides, est assimilé dans la mythologie égyptienne à Seth et à Montou.

     

    Baal est un dieu d’origine sémite dont le culte a été célébré de - 3000 ans à l’époque romaine.

     

    Son nom - le maître ou l’époux- se retrouve partout dans le Moyen-Orient, depuis les zones peuplées par les sémites jusqu’aux colonies phéniciennes, dont Carthage. Il est invariablement accompagné d’une divinité féminine (Astarté, Ishtar, Tanit...).

     

    Baal n’est qu’une appellation générique, accompagnée d’un qualificatif qui révèle quel aspect est adoré : Baal Marcodés, dieu des danses sacrées ; Baal Shamen, dieu du ciel ; Baal Bek, le Baal solaire ; et surtout, Baal Hammon, le terrible dieu des Carthaginois. (On peut aussi citer Baal-Zebub, qui a donné Belzébuth).

     

    Le culte de Baal se tenait sur des éminences, c’est une divinité des hauteurs. Il est envisagé que l’étymologie des « ballons » (Alsace, Guebwiller) puisse avoir un rapport avec la présence d’un culte de Baal, qui était un dieu répandu en Europe occidentale.

     

    Baal comptait un temple important à Emèse (actuelle Ohms) en Syrie, dont la grand-prêtrise appartenait à la famille des Bassianides. En 218, son grand-prêtre devint empereur de Rome sous le nom d’Heliogabale, grâce à une parenté avec les Sévères par les femmes. Héliogabale, imposa son culte aux Romains.

     

     

     

     

    Les rites maudits de Moloch Baal

     

    Violents, en faisant appel aux plus profondes des pulsions humaines, en remontant dans la partie la plus S’il est vrai que même les dieux meurent, quelques uns d’entre eux, les plus anciens, ont fasciné les civilisations plus longtemps que les autres. Leurs cultes sombre des psychés de leurs desservants, ont marqué davantage la mémoire des hommes.

     

    Rares sont les dieux qui peuvent se targuer d’une telle longévité. Baal, le vieux dieu Sémite, en fait partie : son culte a été célébré de ~ 3000 à l’époque romaine, sans discontinuer. Son nom, (« le maître »ou « l ‘époux » : synonymes révélateurs de sociétés où l’homme est le maître de son épouse) se retrouve dans tout le Moyen Orient, depuis les zones peuplées par les peuples Sémites, jusqu’aux colonies phéniciennes, au premier rang desquels on trouve l’immortelle Carthage, la ville dont le nom est à jamais attaché à celui du Dieu. Il est invariablement accompagné d’une divinité féminine dont les noms changent, Astarté, Ishtar ou Tanit à Carthage, la Tanit évoquée par Flaubert dans son magnifique Salambô. Baal n’est d’ailleurs qu’une appellation générique, c’est le second qualificatif qui révèle quel aspect de Baal est ici adoré : Baal Marcodés, Dieu des danses sacrées, Baal Shamen, Dieu des cieux, Baal Bek, le Baal solaire et surtout Hammon Baal, le terrible dieu carthaginois…

     

     

    Du Baal originel, on ne sait que peu de choses, mais des tablettes couvertes de signes cunéiformes, retrouvés dans les années 20 par une équipe d’archéologues français à Ras Shamra, dans l’ancienne Ougarit mésopotamienne, ont permis de retrouver la geste divine, dans ses grandes lignes. Le Dieu, dans un Panthéon dominé par la figure dominatrice du Dieu souverain El, fait d’abord figure d’intrus et doit mériter son rang. Il combat d’abord Yam, dieu des océans néfastes, avec l’aide d’Astarté. Il y gagne un côté très positif, celui de protecteur de la vie. Puis il se fait construire un palais, contre l’avis de El avec qui il s’oppose, avant de plonger dans un combat perdu dans la gueule de Môt, la mort déifiée. C’est la sœur de Baal qui finit par faire rendre gorge à l’infâme Môt, libérant un Baal furieux qui fait éclater sa colère sous la forme d’un orage effrayant mais là encore vivifiant. 7 ans plus tard, un nouveau combat entre les deux divinités tourne à l’avantage de Baal. Le mythe se charge d’épisodes prouvant un anthropisation poussée, et contenant nombres d’anecdotes mettant l’accent sur les faiblesses divines, qui sont les mêmes que celles des hommes : goût pour le vin et l’ivresse, obsession du sexe et de l’impuissance…

     

     

    Avec l’époque hellénistique, la culture grecque et ses dieux recouvrent souvent les cultes de Baal d’oripeaux grecs, identifiant Astarté à Aphrodite et Baal à Zeus dans tout le monde maîtrisé par Alexandre et ses héritiers. L’hellénisation transforme au passage ces vieux cultes agraires, animistes, en cultes aux cérémonials plus élaborés, comportant des degrés d’initiation et de connaissances, dont nous ne connaîtrons jamais le détail, perdu à jamais.

     

     

    C’est Carthage qui nous laisse deviner avec le plus de précision l’un des aspects qu’eurent ces Baal tardifs. La mieux connue et la plus puissante des colonies phéniciennes rompit en 480 avec sa métropole, au lendemain d’une bataille perdue. Le culte local de Baal refléta cette évolution, se concentrant sur le culte lié des deux divinités Hammon Baal et Tanit, le Jour et la Nuit, le Soleil et la Lune. Les Grecs ne s’y trompèrent pas et le couple divin des Carthaginois n’est plus associé à Zeus et Aphrodite mais à Saturne (ou Cronos) et Héra, la sauvagerie des temps originels alliée à l’austérité de l’époque de Zeus. Changement significatif pour Baal. Les Grecs ne l’identifient plus comme la sagesse même, mais bien à la violence et aux mythes les plus violents de la théogonie hellène : rappelons que Cronos mangeait ses propres enfants, que Saturne représente toute la sauvagerie originelle, la folie des temps premiers. Les sacrifices que la ville organisait pour le plaisir du Dieu sont les plus connus, parce qu’ils ont marqué la mémoire des contemporains comme au fer rouge. Diodore de Sicile, qui connaît d’autant mieux Carthage que les luttes furent permanentes entre les Grecs et Carthage pour le contrôle de la riche Sicile.

     

     

    En 310, vaincus et assiégés par les Grecs de Sicile, Carthage souffrait de manque d’eau. Les prêtres, pour se faire pardonner leurs péchés par Baal, organisèrent un holocauste, ces sacrifices de grande ampleur (tel est le sens premier du mot) qu’on appelle aussi, dans un vieux terme hébreu passé en langue punique, des Moloch. Selon Diodore, 500 enfants de la noblesse furent exécutés de la plus atroce des façons. Un immense Baal trônait sur la place centrale de la cité. Il était creux, et l’on entretenait à l’intérieur un immense brasier. Les bras de la statue, articulés, emportaient les enfants, encapuchonnés de noir, dans la gorge béante où ils étaient précipités vivants, sous les yeux d’une foule que Diodore de Sicile décrit ivre de joie démente et de folie meurtrière. Selon lui, des hommes et des femmes, rendus fous par la foule surchauffée, se poignardaient mutuellement, se précipitaient dans le bûcher. Baal du être content : un orage s’abattit sur la ville, noyant la démence collective sous les trombes d’eau et remplissant les citernes. Le plus fou est que ce massacre dément fut fait pour absoudre un péché de la noblesse - toutes les petites victimes, nous l’avons dit, était nobles. Quel péché ? Celui de n’avoir pas perpétué l’antique tradition qui voulait que le premier rejeton de chaque famille noble soit immolé, afin de garantir le destin de la suite de la descendance. Rites de sang et de feu qui choquèrent profondément leurs adversaires grecs - dont les derniers sacrifices humains ne remontaient peut-être pourtant pas si loin. Mais la puissance supposée de ces rites avaient conduit chez les uns comme chez les autres à leur adoucissement, et au remplacement de divinités humaines par des substituts, animaux ou végétaux offerts en ersatz, si l’on ose dire.

     

     

    Le plus fou est que tout cela recommença, provoquant la même horreur. Si l’histoire ne se répète pas, il lui arrive de bégayer. Au lendemain de la première guerre punique, dans laquelle s’étaient affrontés Carthage et Rome, alors puissance montante en Méditerranée, les mercenaires engagés par Carthage, lassés d’attendre une solde cent fois promise et jamais payée, firent le siège de Carthage, réussissant à prendre la première des trois enceintes. Les mêmes causes produisirent les mêmes effets. Les mercenaires, emmenés par Mâtho - c’est tout le contexte du roman de Flaubert, crevèrent les tuyaux de l’aqueduc qui ravitaillait la cité en eau potable. Plutôt que de payer enfin ses dettes, le Conseil des Anciens décida alors de réitérer le Moloch. Chaque famille de Carthage, et non plus seulement les nobles, durent livrer un enfant pour le sacrifice. Le jour suivant, la foule se pressa en masse sur la place, devant le temple de Moloch. Un pan du mur avait été abattu afin que l’on puisse sortit le Dieu d’airain au grand jour. Le feu avait été entretenu une bonne partie de la nuit. La foule commença à défiler, jetant au feu, à travers l’énorme bouche incandescente, bijoux et richesses. Les offrandes étaient de plus en plus belles, la folie semblait grandir au fur et à mesure. Les prêtres, sur les côtés se balafraient le visage. Des membres du clergé, les Dévoués, s’appliquèrent mille supplices, se perçant la poitrine de pointes de fer, se fendant les joues, sa lacérant tout le corps. Puis l’on poussa le premier enfant. Un prêtre étendit sa main sur lui, et le chargea de tous les péchés du peuple pour satisfaire la colère de Baal. Partout retentissaient les cris « Seigneur, mange ! », « Verse la pluie, enfante ! »…

     

     

    Puis tous défilèrent, le visage et le corps masqués pour ne pas voir et pour que dans la foule, aucune mère, aucune sœur ne reconnaisse un fils ou un frère et ne s’effondre en hurlant sa douleur. Il fallait qu’aucun Carthaginois ne faiblisse. On dit qu’il y eut autant de victimes que l’année solaire compte de jours, mais le chiffre fut vite dépassé. Cela dura des heures, et les mercenaires, massés sur la première enceinte, purent voir, horrifiés, le colosse gavé se mettre lentement à rougeoyer, et à vaciller presque, peinant à consumer toutes les victimes de cette folie collective. Les prêtres plongeaient les mains dans les cendres encore chaudes, le rejetant sur la foule amassée au pied de l’édifice. Dans cette frénésie collective, cette ivresse monstrueuse, comme cent ans plus tôt, la soirée ouvrit la voie à une Saint-Barthélemy païenne où les assassinats succédaient aux sacrifices improvisés. Les Carthaginois, gorgés d’horreur, furent là encore récompensés par un orage qui remplit les réservoirs. Le lendemain, les mercenaires levèrent le siège en pataugeant dans la boue. Carthage était sauvée. Baal avait triomphé de ses ennemis.

     

     

    Il fallut attendre la destruction de la ville, par Scipion, pour que meure le culte de Baal sur la côte africaine autour de Carthage. L’épisode avait tant marqué les esprits que le sol fut maudit, et salé pour que rien, jamais, n’y repousse. Telle était la haine romaine pour la vieille cité punique, qu’il fallut attendre près de 200 ans avant qu’Auguste ne refonde la cité, dont le site était excellent. Ainsi meurent les dieux, quand d’autres dieux plus puissants qu’eux finissent par l’emporter grâce aux peuples qui les révèrent. Mais ils meurent lentement. Combien de pratiques domestiques aujourd’hui disparues perpétuèrent-elle quelque temps les rites maudits de Moloch Baal ?

     

     

     

    Sithys





    Origines des demons

    18/07/2006 15:50

    Origines des demons


    LES ORIGINES DES DEMONS

     

    A quand remonte l'apparition des démons ?

    Dès les premiers ages de notre terre, chez les assyriens par exemple, on note que ce peuple qui adorait 12 grands dieux, entretenait également une religion secrète, faite de mystères de magie et de sorcellerie. Les découvertes archéologiques ont permis de trouver de nombreux objets de culte (textes, amulettes, talismans) prouvant la présence d'une culture démonologique. Cependant ces esprits pouvaient être bons comme mauvais, et étaient décrits de façon précise et très hiérarchisée.

     

    Dans la démonologie juive, il est plus invoqué les anges, et les bons esprits que les démons. Cependant on constate qu'une des caractéristiques de la religion juive elle-même est la multitude de démons mis en scène. L'air est rempli de démons capables de transmettre les maladies et épidémies.

    Dans la religion Chrétienne, dans le livre de la Genèse, qui traite des origines de l'homme, il n'est pas question de démon (ni Lucifer, ni Satan ne sont cités), on ne parle que du serpent tentateur d'Eve.


    Pendant les premiers siècles du Christianisme, Jésus-Christ est appelé Lucifer, c'est-à-dire Porteur de Lumière (du latin lux, lumière et ferre, porter). Ce n'est qu'à compter du Moyen-Âge que Lucifer désignera le démon.

    Origène, dans son De Principiis, fut le premier à considérer que Lucifer " Astre du Matin " était tombé dans l'Abîme pour avoir voulu égaler dieu et que sa déchéance lui avait valu de devenir …. Satan, l'Accusateur, le Tentateur et, en fait, le Diable.

    Verset du Livre du Prophète Isaïe (XIV, 12/15)
    " Oh ! Quelle chute as-tu faite du haut des cieux,
    Astre du matin, fils de l'Aurore !
    Toi qui disais dans ton cœur :
    " J'escaladerai les Cieux, j'y érigerai mon trône et je siègerai sur le Mont des Assemblées …
    Je serai l'égal du très haut !
    Et te voila précipité dans le sépulcre, dans les profondeurs de l'abîme. "

    Par la suite d'autres, comme Tertulien, Saint Ambroise, ont accrédité cette thèse.
    Ainsi, le Diable n'est entré dans la théologie et donc dans la Genèse que postérieurement aux premiers textes Chrétiens - Les Evangiles - sur la base de l'interprétation d'un texte hébraïque.

    Certains exégètes, bien que la trouvant insuffisante, justifient cette antique interprétation et admettent désormais que le texte d'Isaïe est le plus ancien témoignage de la Chute de l'Archange, porteur de Lumière, vers les Ténèbres de l'Abîme.

    D'autres n'ont vu dans ce texte que la prédiction de la chute de Babylone et de son dernier roi. Dés lors pour ceux-ci il n'y a donc pas de Diable du fait que l'on n'en trouve trace nulle part ailleurs dans la Genèse.

    Ce ne sera qu'au Moyen - Age, sous le totalitarisme dogmatique de la religion, que l'existence du Diable sera posée comme un dogme de la foi Catholique et que son existence est érigée au rang de Vérité révélée.

    Ce dogme affirme que, suite à sa déchéance, Lucifer, l'Ange de Lumière, est devenu Satan, le Prince des Ténèbres, autrement dit , le Diable et que ce n'est pas dans l'Abîme qu'il a été précipité mais dans les Enfers.

    Qui plus est, cette période est marquée par de nombreuses catastrophes ( épidémies, guerres, massacres, famines) il est donc utile à l'église romaine de pouvoir les présenter également comme les effets de l'ouvre du Diable et " dédouaner " en quelque sorte Dieu. Ce dernier étant miséricordieux et que s'il pouvait châtier, il pouvait également sauver les hommes avec, bien entendu, le concours de son église.

    C'est l'époque où la théologie va se déchaîner …….. s'endiabler !
    Elle va se scinder en deux sciences. La théodicée, qui est l'étude de Dieu et la démonologie, qui est l'étude du Diable.

    La démonologie va alors présenter Satan comme le chef des anges rebelles à Dieu.
    Vaincus par les anges fidèles conduits par l'Archange Michel, ils sont chassés du Ciel et condamnés à l'Enfer. Ils reviendront sur terre cherchant à nuire aux hommes en les portant au mal par la tentation. Ces démons peuvent être chassés du corps d'un possédé par exorcisme.

    Les termes employés pour qualifier le Diable sont nombreux et reflètent bien ce qu'il représente : Le Tentateur, le Menteur, Le Séducteur, Le Malfaisant, Le Mauvais, Le Malin, Le Prince du Monde. En un mot il s'agit de La Bête de l'Apocalypse. Elle s'incarne sous l'apparence du serpent

    Sithys.



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    De la divination des démons

    29/06/2006 22:59

    De la divination des démons


     

     

     

     DE LA DIVINATION DES DÉMONS

    In OEUVRES  COMPLÈTES DE SAINT AUGUSTIN, traduites pour la première fois en français sous la direction de M. Raulx, Tome XII, p. 270-279. BAR-LE-DUC,1866.

     

     

    Dieu permet que les démons devinent, et qu'il leur soit rendu un certain culte : mais il ne suit pas de là que ces divinations et ce culte soient dans l'ordre. — D'où viennent les divinations des démons. — Pourquoi elles sont quelquefois vraies, et pourquoi elles sont fausses la plupart du temps.

     

     

     

     

     

     

     

     

    CHAPITRE PREMIER. A QUELLE OCCASION FUT ÉCRIT CE TRAITÉ. — CE QUE DIEU PERMET N'EST PAS POUR CELA TOUJOURS SELON LA LOI.

     

     

     

    1. Un matin, pendant nos saints jours d'octaves (2)s, un certain nombre de nos frères laïques se trouvaient chez moi réunis au lieu habituel de nos séances, quand la conversation tomba sur notre sainte religion comparée à cette science si présomptueuse des païens, qu'on nous présente comme étonnante et vraiment sérieuse. J'ai cru devoir rédiger par écrit et même compléter les souvenirs que cette conversation m'a laissés. Je tairai cependant le nom de mes honorables contradicteurs, bien qu'ils fussent de vrais chrétiens, et que leurs objections eussent plutôt pour but d'arriver à mieux connaître ce qu'il faut répondre aux païens.

    On traitait donc de la divination des démons, et l'on prétendait que je ne sais quel individu avait prédit la destruction du temple de Sérapis, qui réellement eut lieu dans la ville d'Alexandrie. — Rien d'étonnant, répondis-je, que les démons aient pu savoir et prédire le renversement de leur temple et de leur idole, ainsi que maints autres faits; ils l'ont pu dans la mesure où il leur est permis de connaître l'avenir et de l'annoncer.

    2. Ainsi, me fut-il aussitôt répliqué, ainsi les divinations de ce genre ne sont point un mal, et Dieu ne les réprouve point; si elles étaient coupables et mauvaises, ni sa toute-puissance ni sa justice ne les permettraient.

    Je répondis : De ce qu'un Dieu tout-puissant et infiniment juste les permet, ce n'est pas, ce semble, une raison pour les déclarer conformes à la justice. Bien d'autres faits sont manifestement injustes, tels que les homicides, les adultères, les vols, les rapines et tous les autres crimes semblables; bien que certainement ils déplaisent à ce Dieu juste au seul titre de leur injustice, ils n'en arrivent pas moins avec sa permission, par un décret infaillible de sa haute sagesse, qui certes ne leur garantit point l'impunité, mais au contraire prononce la damnation de ceux dont le crime offense sa souveraine justice.

    3. Une objection m'attendait : La toute-puissance et la justice de Dieu sont hors de doute; mais ces sortes de péchés sont purement humains, puisqu'ils ne s'attaquent qu'à la société humaine; Dieu n'y attache donc pas d'importance au moment où ils se commettent, et c'est pour cela qu'ils peuvent être commis; car évidemment ils seraient impossibles, sans la tolérance du Tout-Puissant. Quant à ces faits, au contraire, qui blesseraient directement la religion même, on ne croira jamais que Dieu les méprise. Par suite, ils ne peuvent arriver, si Dieu ne les approuve, et l'on ne peut les regarder comme mauvais.

    A cette difficulté, j'ai répondu : Dites donc plutôt qu'il les désapprouve aujourd'hui, puisque nous voyons tomber temples et idoles, et que les sacrifices qui ont lieu aujourd'hui, sont punis aussitôt. En effet, comme vous prétendez qu'autrefois il leur a fallu l'approbation de Dieu pour pouvoir se produire, et que par suite ils sont légitimes puisque la souveraine Justice les agrée, ainsi peut-on dire que, s'ils ne lui déplaisaient point, ils n'auraient pas subi cette proscription, cette abolition, ce châtiment. Ainsi, enfin, supposé qu'autrefois (272) ils étaient irrépréhensibles, par la raison qu'ils plaisaient au Dieu souverainement juste, avouez que maintenant ils seraient coupables, puisque Dieu, ordonnant ou permettant qu'on les abolisse, c'est une preuve qu'ils lui déplaisent.

     

     

     

     

     

     

     

     

    CHAPITRE II. DIEU A PERMIS, COMME TOUT-PUISSANT, CE QU'IL DÉSAPPROUVAIT COMME INFINIMENT JUSTE. — LIVRES PONTIFICAUX QUI RÉGLAIENT LES CÉRÉMONIES PROFANES. — RÉSUMÉ ET ÉNONCÉ.

     

     

    4. On me répliquait que de nos jours ces actes sont injustes, mais non point mauvais cependant ; injustes, puisqu'ils attaquent une loi qui les proscrit; non point mauvais toutefois, puisque s'ils étaient un mal, ils n'auraient jamais dû plaire à Dieu; et que s'ils lui avaient toujours déplu, jamais ils n'auraient existé, car ils n'auraient pas été tolérés par Celui qui peut tout, par Celui qui ne méprisera jamais des faits pareils, assez importants et assez graves pour attaquer la religion même et le culte de Dieu, s'ils sont coupables.

    Eh bien ! dis-je alors, si vous n'y voyez aucun mal sous prétexte que le Tout-Puissant, en laissant faire, montre assez qu'il approuve, comment sera-t-il permis et bon de les interdire et de les abolir ? Car, s'il n'est pas bien d'abolir ce qui plaît à Dieu, sa toute-puissance ne devrait pas permettre cette abolition. En détruisant ainsi ce qui plaît à Dieu, les hommes, en effet, attentent au culte qui honore le vrai Dieu. Or, si sa toute-puissance laisse s'accomplir cette abolition supposée coupable, vous ne devez donc pas justifier les faits eux-mêmes, sous le prétexte que le Tout-Puissant les permet.

    5. On me dit alors qu'il fallait bien accorder que ces faits sont maintenant coupables. On alla plus loin; ils ont cessé de se produire, me dit-on, parce qu'ils déplaisent maintenant au Tout-Puissant; mais ils lui ont agréé à l'époque où ils se produisaient. Nous ne savons pas pourquoi ils lui étaient alors agréables, et pourquoi ils lui -déplaisent aujourd'hui; mais une chose est certaine du moins: c'est que jadis ils n'auraient point eu lieu, s'ils n'avaient point agréé au Tout-Puissant, et qu'ils n'auraient point fini de nos jours, s'ils n'avaient point cessé de plaire à sa toute-puissance.

    Pourquoi donc, répliquai-je aussitôt, pourquoi des actes semblables s'opèrent-ils en secret, de nos jours mêmes, tantôt cachés à tout jamais, tantôt surpris et châtiés, — s'il est vrai que le Tout-Puissant ne permette aucun acte de ce genre qui ne plaise à sa souveraine justice ? Car une chose injuste ne peut jamais plaire à Celui qui est juste par excellence.

    On me répondit en niant absolument l'existence d'actes semblables à notre époque. Les rites décrits dans les livres Pontificaux ne s'accomplissent plus aujourd'hui, me dit-on; alors, au contraire, ils avaient lieu légitimement; alors ils plaisaient évidemment à Dieu, par cela seul que, tout-puissant et juste, il laissait tout faire. Que si maintenant quelques-uns de ces sacrifices défendus se font clandestinement et contrairement aux lois, ils ne peuvent être comparés avec ces rites Pontificaux des cérémonies sacrées; bien plus, il faut les ranger parmi les rites nocturnes; et toutes ces opérations illicites sont proscrites et condamnées par les livres Pontificaux eux-mêmes.

    Ma réponse fut. Pourquoi Dieu permet-il même ces faits irréguliers, s'il est vrai qu'il ne méprise aucun des actes attentatoires à la religion ? Ces faits eux-mêmes, doivent inquiéter le ciel ; c'est un aveu que sont forcés de faire ceux-là surtout qui estiment les livres Pontificaux jusqu'au point de regarder comme défendu de Dieu ce que ces livres défendent. A quel titre, dès lors, Dieu les défend-il, sinon comme lui étant désagréables ? Et sa défense ne montre-t-elle pas non-seulement qu'il les désapprouve, mais encore qu'il en a souci, loin de les couvrir d'un mépris absolu ? Concluez plutôt que certains faits sont condamnés par sa justice, bien que permis par sa toute-puissance.

    6. Après ces explications, on m'accorda qu'il ne fallait pas juger une oeuvre, en général, comme juste et bonne, par la seille raison que le Tout-Puissant la laissait passer, bien qu'elle lui déplaise. On convint même d'avouer que les oeuvres détestables qui attaquent directement le culte de Dieu, se trouvent tout ensemble et désapprouvées par la Souveraine Justice et permises par la Toute-Puissance en considération du jugement à venir. On demanda dès lors à traiter un point nouveau; à savoir d'où viennent les divinations (273) prophétiques des démons, ou de ces êtres, quels qu'ils soient, que les païens appellent leurs dieux. Il importait, disait-on, d'examiner si ces faits sont légitimes, non plus parce que la Toute-Puissance les autorise, mais parce qu'en eux-mêmes ils sont tellement sérieux, qu'on ne peut les attribuer qu'au pouvoir même de Dieu. — Je promis de répondre à ces différentes questions, mais plus-tard seulement, parce que l'heure me pressait pour une réunion des fidèles; et, dès que je trouvai le temps d'écrire, je ne différai point de rédiger notre première conversation, et d'y ajouter ce qui suit.

     

     

     

     

     

     

     

     

    CHAPITRE III. LA DIVINATION DES DÉMONS S'EXPLIQUE PAR TROIS CAUSES.

     

     

     

    7. Telle est la nature des démons, que leur corps aérien jouit d'une sensibilité bien supérieure à celle des corps terrestres ; et que ce même corps aérien est doué d'une si grande facilité de mouvement, que sa rapidité non-seulement surpasse celle des hommes et des animaux sauvages, mais qu'elle l'emporte incomparablement sur le vol des oiseaux mêmes. Grâce à ces deux facultés inhérentes à ce corps aérien, c'est-à-dire, grâce à ces sens plus exquis et à ces mouvements plus rapides, ils savent avant nous bien des choses qu'ils prédisent ou révèlent, au grand étonnement des hommes, dont le sens tout terrestre est bien plus alourdi. Ajoutez que les démons, à la faveur de la durée si longue de leur vie toujours persévérante, ont acquis l'expérience des choses; bien plus que ne peuvent la posséder les humains dont la vie est si courte. Aidés de ces forces propres à la nature de leur corps aérien, les démons non-seulement prédisent plusieurs événements futurs, mais ils opèrent maintes oeuvres merveilleuses. Et comme les humains sont incapables de telles prédictions et de telles opérations, il se voit des gens qui regardent les démons comme dignes d'être servis, et de recevoir même les honneurs divins ; et ces gens obéissent surtout à l'instigation de ce vice de la curiosité qui leur fait aimer un bonheur faux et terrestre et une supériorité mondaine.

    Quant aux hommes qui se maintiennent purs de ces mauvaises passions, loin de se laisser abuser et captiver parelles, ils ne cherchent, ils n'aiment que le bien immuable et dont la participation doit les rendre heureux. Partant de là, ils commencent par se convaincre que, pour être doués de sens plus pénétrants qu'ils doivent uniquement à leur substance aérienne, à l'élément plus subtil de leur corps, les démons ne possèdent pour cela sur l'homme aucune supériorité véritable. En effet, en se comparant avec des corps terrestres, ils n'iront pas se placer au-dessous des bêtes, bien que chez elles les sens soient tout autrement pénétrants que chez nous. Ainsi, la sagacité du chien sait découvrir, grâce à son flair exquis, le gibier qui se cache, et c'est l'animal même qui sert comme de guide à l'homme pour s'en saisir; non certes qu'il ait une âme plus que la nôtre développée,et intelligente, mais seulement un sens physique plus pénétrant. Ainsi, encore, le vautour se précipite à tire d'ailes vers le cadavre le plus éloigné. Ainsi l'aigle planant dans le ciel aperçoit, dit-on, de cette grande hauteur, le poisson qui nage sous les flots; et, tombant brusquement sur les eaux, déployant et ses jambes et ses serres, il se saisit de sa proie. Ainsi, enfin, nombre d'autres animaux rencontrent sous leurs pas errants des herbes nuisibles semées au hasard dans leurs pâturages, et ne touchent à aucune de ces plantes dangereuses, tandis qu'à grand' peine l'expérience instruit l'homme à les éviter, et qu'il redoute bien des aliments innocents, parce qu'il ne les a pas essayés. De là il est aisé de conjecturer combien plus vifs encore doivent être les sens de corps aériens, sans que pour cela jamais homme sage n'assigne aux démons la supériorité sur les gens de bien. — Je pourrais dire la même chose à l'endroit de la vitesse des corps : en cette faculté, les hommes sont tellement inférieurs, non-seulement aux oiseaux, mais à un grand nombre de quadrupèdes, qu'on nous jugerait lourds comme le plomb en comparaison de leur rapidité. Et toutefois nul ne se placera au-dessous de ces races d'animaux pour cette mince raison; nul n'oubliera que, pour les prendre, les apprivoiser, les plier à notre usage ou à notre caprice, la raison et non la force physique suffit à notre entreprise.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    CHAPITRE IV. BIEN QUE LES DÉMONS FASSENT CERTAINES CHOSES ÉTONNANTES, IL FAUT LES MÉPRISER.

     

     

     

    Quant à la troisième faculté des démons, à (274) cette longue expérience qui leur a fait apprendre mille choses dont ils ont la prescience et font la prédiction, c'est un avantage que méprise quiconque s'étudie soigneusement à tout juger d'après les pures lumières de la vérité. Dans ces conditions, un jeune adolescent, vraiment honnête, ne se croira pas inférieur à un détestable vieillard qui, pour avoir beaucoup expérimenté, aura l'air d'en savoir plus que lui; et quand même des médecins, des navigateurs, des agronomes se mettraient en parallèle avec lui, s'ils ont une âme dépravée et des moeurs coupables, le jeune homme sage ne les préférerait pas à lui-même, pour ce motif que les maladies, les orages, la science des arbustes ou des plantes leur donnent lieu de faire de telles prédictions que, vu son inexpérience de ces choses, ils posent en prophètes devant lui.

    8. Or, comme les démons ne se contentent pas de prédire quelques faits à venir; comme ils opèrent encore certains actes étonnants, grâce sans doute à la perfection de leur corps, faut-il moins pour cela qu'un homme sage les méprise; lui qui voit tant d'individus pervers et misérables exercer à tel point leurs membres, déployer tant d'habileté dans leurs différentes professions, que ceux qui n'y sont point initiés ou n'en ont pas été témoins peuvent à peine croire aux faits qu'on en raconte? Quelles merveilles n'ont point exécutées les funambules et les artistes de théâtre ! Quels prodiges sortent des mains d'ouvriers et surtout de mécaniciens ! Sont-ils pour cela meilleurs que les gens de bien, en qui reluisent la sainteté et la piété?

    J'ai rappelé ces exemples, afin que l'observateur qui les étudiera sans prévention opiniâtre ni vain esprit de dispute et de contradiction, arrive de lui-même à faire le raisonnement suivant : Des matières infimes et grossières, telles que le corps humain, ou telles que la terre et l'eau, les pierres, les bois, les divers métaux, peuvent enfanter des prodiges dans les mains de certains hommes, à ce point que les gens incapables d'en faire de pareils, pénétrés de stupeur, les appelleront divins, en les comparant avec eux-mêmes. Malgré cela, toujours les uns gardent leur supériorité professionnelle, tandis que les autres conservent la supériorité de leurs vertus. Combien donc de merveilles, et plus difficiles et plus étonnantes, les démons pourront-ils exécuter par la force et par la souplesse du plus subtil des corps, je veux dire, de leur substance aérienne; bien que la dépravation de leur volonté et surtout leur étalage d'orgueil et la noirceur de leur jalousie les constituent toujours esprits impurs et immondes ! — Il serait trop long de démontrer quelle puissance cet air, cause de leur force corporelle, possède pour agir invisiblement sur maintes choses visibles, pour les mouvoir, les changer, les bouleverser. Je pense, d'ailleurs, qu'après un instant de réflexion, il est facile de se l'imaginer.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    CHAPITRE V. D'OU VIENT QUE LES DÉMONS ANNONCENT L'AVENIR.

     

     

     

    9. Les choses étant ainsi, il faut savoir tout d'abord, en cette question de la divination par les démons, que le plus souvent ils prédisent ce qu'eux-mêmes doivent faire. Car souvent ils reçoivent le pouvoir d'envoyer les maladies, de rendre l'air malsain en l'infectant, de conseiller le mal aux hommes déjà pervertis ou trop amis des avantages terrestres, et dont les tristes moeurs leur donnent la certitude d'un consentement absolu à leurs perfides conseils. Et ces suggestions, ils les produisent par mille procédés aussi étonnants qu'invisibles, en pénétrant par leurs corps si subtils dans les corps des hommes qui ne s'en doutent point, en se mêlant à leurs pensées par des images et des fantômes dans l'état de veille ou dans le sommeil.

    Quelquefois aussi leur prédiction n'a pas pour objet ce qu'ils font eux-mêmes, mais ce dont ils présagent l'avenir d'après certains signes naturels, signes que nos sens humains ne peuvent percevoir. On ne regardera pas comme un devin, par exemple, le médecin qui prévoit certains faits que ne voit point d'avance l'homme étranger à son art. Or, faut-il s'étonner que comme le médecin prévoit d'après une perturbation ou d'après une amélioration du tempérament humain, notre santé à venir, bonne ou mauvaise; ainsi le démon, d'après certaine disposition ou règle de l'air qu'il connaît, lui, et qui nous échappe, prévoie les variations du temps?

    Parfois même, les démons apprennent très-facilement les dispositions intimes des hommes (1), non-seulement quand notre langue les déclare, mais même quand notre pensée les a simplement conçues, si toutefois certains signes de notre corps les ont exprimées et trahies hors de notre esprit. De là, bien des prédictions de choses à venir, étonnantes pour d'autres personnes qui ne connaissent pas ces dispositions secrètes. En effet, comme un mouvement trop vif de notre âme se reflète sur notre visage, de façon que nos semblables reconnaîtront à ces traits extérieurs ce qui se passe en notre intérieur; ainsi ne doit-il pas paraître incroyable que des pensées même plus calmes donnent sur notre corps certains signes que le sens moins délicat des hommes ne peut saisir, tandis qu'il peut l'être par le sens bien plus pénétrant des démons.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    CHAPITRE VI. QUE, LE PLUS SOUVENT, LES DÉMONS SONT TROMPÉS ET TROMPEURS.

     

     

     

    10. Avec cette faculté si puissante, les démons font quelques prédictions, sans jamais approcher, même de loin, de cette hauteur prophétique à laquelle Dieu élève ses saints anges et ses prophètes. Car si les malins esprits annoncent d'avance quelque chose des desseins de Dieu, c'est qu'ils l'ont entendu pour l'annoncer ; et quand ils prédisent ainsi ce qu'ils entendent par cette voie, ils ne sont ni trompés ni trompeurs, puisque les oracles angéliques ou prophétiques sont infaillibles. On aurait tort, au surplus, de trouver inconvenantes ces quelques prédictions qu'il est donné aux démons d'entendre et de nous répéter une chose qu'on dit pour la faire savoir à tous, peut, sans inconvenance, passer par la bouche non-seulement des bons, mais des méchants eux-mêmes. Ne voyons-nous pas, dans la société, les hommes pervers aussi bien que les justes célébrer les maximes de la saine morale? Et, loin de perdre son prestige sur les lèvres de gens qui la contredisent par leurs moeurs dépravées, la vérité y gagne d'être plus connue, plus en renom, quand ils disent ce qu'ils en savent. — Dans leurs autres prédictions, au contraire, les démons, la plupart du temps, sont trompés et trompeurs. Ils sont trompés, parce qu'au moment où ils révèlent leurs intentions, un ordre imprévu part d'en-haut qui bouleverse tous leurs desseins. C'est ainsi que quand des subalternes méchants prennent certaines dispositions qu'ils espèrent ne devoir pas être entravées par leurs supérieurs, et qu'ils s'engagent ainsi à réaliser, il arrive, au contraire, que ceux-ci, aux mains desquels est le pouvoir principal, empêchent tout à coup par un ordre suprême le fait déjà arrangé et préparé. Ils sont trompés, encore, lorsque, comme nos médecins, nos navigateurs, nos agriculteurs, et même avec une sagacité et une pénétration beaucoup plus habiles et plus subtiles, puisque leur nature jouit de sens plus fins et plus exercés, ils prédisent certains événements d'après la science de leurs causes naturelles; ces événements, en effet, sont changés d'une façon soudaine et imprévue et subissent une disposition nouvelle et inconnue aux démons, par le ministère des anges, pieux serviteurs du Dieu suprême. Ainsi un accident extérieur vient frapper de mort un malade auquel un médecin avait promis la vie, d'après certains symptômes antérieurs et vraiment favorables. Ainsi encore, prévoyant l'état de l'atmosphère, quelque navigateur avait pu prédire une longue durée à ce vent d'orage auquel Notre-Seigneur, embarqué avec ses disciples, commanda de s'apaiser, « et un grand calme régna sur-le-champ (1) ». C'est enfin comme si un agriculteur garantissait pour telle année la fécondité heureuse d'une vigne, d'après la connaissance qu'il a de la nature du terrain et de la quantité des bourgeons; et que cependant, cette année même, la vigne fût desséchée par l'état imprévu d'un ciel inclément ou arrachée par ordre supérieur. Pareillement nombre de faits sont soumis à la prescience des démons et peuvent être prédits par eux, parce que des causes d'un ordre inférieur et ordinaire permettent de les prévoir dans l'avenir; mais ces mêmes faits sont empêchés et changés par des causes majeures et plus secrètes.

    D'autre part, les démons nous trompent aussi, pour le seul plaisir de tromper, et par cet esprit d'envie qui les fait se réjouir de nos erreurs. Mais pour ne pas perdre auprès de leurs sectaires leur crédit et leur autorité, ils font en sorte que la faute, quand ils sont trompés ou qu'ils ont menti, soit attribuée à leurs interprètes et à ceux qui font métier de conjecturer d'après leurs signes.

    11. Où donc est la merveille, si à l'heure imminente, et d'ailleurs depuis si longtemps prédite par les prophètes du vrai Dieu, où devaient tomber les temples et les idoles, le démon Sérapis a fait connaître l'événement tout prochain à quelqu'un de ses adorateurs, pour recommander ainsi son fantôme de divinité au moment même de sa retraite ou de sa fuite ?

     

     

     

     

     

     

     

     

    CHAPITRE VII. POURQUOI LES DÉMONS TANTÔT SE TAISENT SUR LEURS PROPRES MALHEURS, ET TANTÔT LES PUBLIENT.

     

     

     

    Ils sont chassés, en effet, lui et ses pareils; ou bien, paf les ordres suprêmes, ils sont enchaînés et arrachés des lieux mêmes de leur domaine, afin que sur les choses sujettes jusqu'alors à leur empire et servant à leur culte, désormais s'accomplisse la volonté de Dieu qui, depuis tant de siècles, a prédit cette révolution comme déviant s'opérer chez tous les peuples et qui a même commandé qu'elle s'exécutât par la main de ses fidèles. Or, pourquoi le démon n'aurait-il pas eu la permission de prédire un coup dont il se savait déjà menacé? En effet cette prédiction de sa ruine était attestée par les Prophètes qui l'avaient écrite tout au long; Dieu d'ailleurs, rayait donnée à pressentir aux hommes sages en leur recommandant de se garer des fourberies des démons et de fuir leur culte. Ces malins esprits, après avoir, pendant de longs siècles, gardé le silence dans leurs temples sur des faits dont ils ne pouvaient ignorer la prédiction par les Prophètes comprirent leur prochain accomplissement et voulurent se donner l'air de les prédire, de peur de passer pour des ignorants et des vaincus. Cette ruine avait donc été depuis longtemps et prédite et écrite; et pour n'en point donner d'autres preuves, je ne citerai que ces paroles du prophète Sophronie : « Dieu prévaudra contre eux, il exterminera tous les dieux des nations de la terre, et lui-même sera adoré par chacun dans son pays, par toutes les îles des nations (1) ».

    Or, de deux choses, l'une

    1° Vénérés dans les temples des Gentils, peut-être les démons ne croyaient-ils pas à l'accomplissement de ces oracles, et c'est pour cela qu'ils ne voulurent pas les publier par leurs devins et leurs illuminés fanatiques. C'est ainsi qu'un de leurs poètes nous montre Junon n'ayant point une foi absolue à ce que Jupiter avait prédit sur le mont de Turnus.

     

     

     

    Cette Junon, que l'on aime à nommer chez eux la puissance de l'air, parle ainsi dans Virgile : « Aujourd'hui un bien rude coup menace la tête innocente de Turnus; ce coup, je le vois venir, ou je m'abuse. Ah ! puissè-je être le jouet de vaines alarmes ! Et vous, qui le pouvez, que ne changez-vous en l'adoucissant un arrêt si rigoureux (1) ! » — Je dis donc : Ou bien ces prédictions, qu'ils savaient avoir été faites par les prophètes, les démons, ces puissances aériennes, doutant de leur accomplissement, les regardaient comme simplement possibles, et, par suite, ils ne voulurent point- en publier l'oracle;    et ce silence donne la mesure de leur caractère;

    2° Ou bien, au contraire, sachant à n'en point douter qu'elles se réaliseraient, ils se sont tus dans leurs temples pour cette raison même, de peur de se voir dès lors abandonnés et méprisés par les hommes intelligents, puisque le renversement de leurs  temples et de leurs idoles eût été attesté par les prophètes mêmes qui défendaient de les honorer.

    Mais, de nos jours, le temps.; était venu où déjà s'accomplissaient les oracles des prophètes de ce Dieu unique, qui déclare les démons autant de faux dieux et interdit très-sévèrement leur culte : pourquoi, dès lors, connaissant le décret de leur ruine, les démons n'auraient-ils pas reçu la permission de la prédire et de montrer ainsi avec évidence ou qu'ils n'y ont point cru auparavant, ou qu'ils ont craint de l'annoncer à leurs adorateurs? Et cette prédiction, enfin, dans leur intention, ne prouvait-elle pas que n'ayant désormais rien à faire de mieux, ils ont voulu du moins se montrer devins habiles, et à l'heure même où les faits venaient les convaincre d'avoir longtemps usurpé les honneurs divins?

     

     

     

     

     

     

     

     

    CHAPITRE VIII. LES DÉMONS ONT PU FAIRE QUELQUES PRÉDICTIONS VRAIES. D'APRÈS LEURS CONNAISSANCES DES ORACLES DES PROPHÈTES; MAIS ILS N'ONT JAMAIS OSÉ RIEN DIRE CONTRE LE VRAI DIEU.

     

     

     

    12. Toutefois les adorateurs qui leur restent encore prétendent que certains de leurs livres contiennent ces prédictions. On aurait droit de croire, il est vrai, qu'elles ont été fabriquées d'après les événements mêmes, puisque, si elles étaient authentiques, leurs temples auraient dû, depuis si longtemps, les faire connaître à leurs peuples. Ainsi agit-on, en effet, non-seulement dans nos églises, à nous; mais, ce qui est un témoignage plus écrasant encore, contre tous nos ennemis, ainsi agissent les synagogues des Juifs, qui les donnent à lire de toute antiquité et en toute clarté. Cependant les quelques pauvres prédictions que l'on produit si rarement et à la dérobée, ne nous doivent point étonner, supposât-on qu'on ait pu extorquer de quelque démon un aveu fait à ses adorateurs, un secret que lui-même avait appris par les prédications- des prophètes ou par les oracles des anges. Pourquoi ce fait serait-il impossible, puisqu'il n'attaque pas et qu'il atteste au contraire la vérité? Un seul oracle leur doit être demandé comme valide contre nous; mais ils ne l'ont jamais produit; mais ils n'essaieront jamais de le produire à moins de le fabriquer : c'est de nous montrer leurs dieux comme ayant osé rien prédire ou dire même par leurs devins contre le Dieu d'Israël. Ce Dieu, leurs écrivains les plus savants, qui ont pu tout lire et connaître, ont demandé qui il était, plutôt qu'ils n'ont eu le pouvoir de nier sa divinité. Or, au contraire, ce Dieu dont aucun d'eux n'a osé nier le titre de Dieu véritable, et qu'une négation si hardie n'empêcherait pas de les punir comme ils le méritent, outre que des faits certains la convaincraient de mensonge; ce Dieu, oui, dont aucun d'eux, je l'ai dit, n'a osé nier qu'il fût le Dieu véritable, les a traités de divinités fausses qu'on doit abandonner; temples, idoles, culte, il veut, par ses vrais devins, c'est-à-dire par ses Prophètes, que tout s'écroule; son arrêt publiquement l'a prédit; sa puissance publiquement l'a commandé ; sa vérité publiquement l'a accompli. Aussi, quel homme sera désormais fou, jusqu'à ne pas donner tout son culte de préférence à Celui que les dieux mêmes qu'il honorait ne lui défendent point d'honorer? Et, dès qu'il commencera à lui porter son hommage, il le refusera bien certainement à ceux qu'un Dieu qu'il honore lui défend d'honorer.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    CHAPITRE IX. LES PROPHÈTES ONT PRÉDIT QUE LE CULTE DES DÉMONS DISPARAITRA POUR FAIRE PLACE AU CULTE D'UN SEUL DIEU.

     

     

     

     

     

     

    13. Que lui-même, au contraire, dût enfin recevoir le culte des nations, heureuses de bannir les fausses divinités qu'elles honoraient auparavant, c'est un fait prédit par les prophètes, comme je l'ai rappelé déjà et comme j'aime à le redire encore : « Le Seigneur prévaudra contre eux, est-il dit; il exterminera les dieux des nations de la terre, et c'est lui qui sera adoré par chacun dans son pays, par toutes les îles des nations (1) ». — Ce ne seront pas les îles seulement, mais toutes les nations si bien au complet que toutes leurs îles mêmes voudront l'adorer; d'autant plus qu'en un autre livre sacré, l'Ecriture ne mentionne pas les îles, mais le monde habité tout entier : « La terre dans toute son étendue se souviendra de ces choses et se convertira au Seigneur; et tous les peuples différents des nations seront dans l'adoration en sa présence, parce que la vraie, royauté appartient au Seigneur; à lui reviendra l'empire sur toutes les nations (2) ». L'accomplissement de ces prophéties par Jésus-Christ était annoncé assez évidemment par d'autres témoignages encore, et spécialement par ce même psaume auquel j'emprunte ces paroles. En effet, après nous avoir entretenus de sa Passion à venir, en disant par le Prophète dans les versets précédents : « Ils ont percé mes mains et mes pieds ; ils ont compté tous mes os; ils se sont plu à me regarder et à me contempler; ils ont partagé mes vêtements entre eux, et ils ont jeté ma robe au sort », presque aussitôt après ces plaintes, le Seigneur ajoute les paroles que j'ai citées : « La terre dans toute son étendue se souviendra de ces choses et se convertira ». D'ailleurs, le texte que j'ai cité en premier lieu, où vous lisez : « Le Seigneur prévaudra contre eux, il exterminera tous les dieux de la terre », ce texte, parce seul mot « il prévaudra », est déjà une prophétie d'un double fait, à savoir : des combats que les païens devaient livrer à l'Eglise, de ces persécutions à outrance contre le nom chrétien, pour l'effacer entièrement de ce monde, s'il eût été possible;  puis de la victoire que le Seigneur remporterait sur eux par la patience de ses martyrs et la grandeur des miracles qui amèneraient enfin tous les peuples à la vraie foi. C'est le sens de l'expression : « Le  Seigneur prévaudra contre eux ». Il ne serait point dit que Dieu dût prévaloir contre eux, si eux-mêmes n'avaient pas dû lui résister en l'attaquant. Aussi le Psalmiste l'avait ainsi prophétisé :

    « Pourquoi les nations ont-elles frémi, et pourquoi les peuples ont-ils formé de vains complots ? Les rois de la terre se sont levés, et les princes se sont assemblés contre le Seigneur et contre son Christ ». — Mais il ajoute bientôt : « Le Seigneur m'a dit : Vous êtes mon fils; je vous ai engendré aujourd'hui. Demandez-moi, et je vous donnerai les nations pour votre héritage et j'étendrai votre empire jusqu'aux extrémités de la terre (1) » . C'est ce qui dictait déjà les paroles précitées d'un autre psaume : « La terre dans toute son étendue se souviendra de ces choses et se convertira au Seigneur ». — Ces prophéties majestueuses annonçaient évidemment un fait réalisé par Jésus-Christ, à savoir, que le Dieu d'Israël, par nous reconnu comme le seul vrai Dieu, serait honoré bientôt non pas seulement dans cette unique nation qui s'est appelée Israël, mais par tous les peuples, et que tous les faux dieux des nations seraient par lui arrachés et de leurs temples, et des coeurs mêmes de leurs adorateurs.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    CHAPITRE X. LES TRISTES RESTES DES PAÏENS VANTENT EN PAIN LEUR SCIENCE ET LEUR SAGESSE.

     

     

     

    14. Qu'ils viennent maintenant, ces vaincus; et qu'en face de la religion chrétienne et contre le culte du vrai Dieu, ils osent batailler encore en faveur de veilleries puériles, afin de périr sans doute avec quelque bruit. Car le psaume leur prédit encore ce sort misérable, et voici les paroles du Prophète :

    « Vous vous êtes assis sur votre trône, vous a qui jugez selon la justice. Vous avez condamné les nations, et l'impie a péri; vous avez effacé leur nom pour toute l'éternité et pour les siècles des siècles. Les armes de l'ennemi ont perdu leur force pour toujours et vous avez détruit leurs villes. Leur mémoire a péri avec grand bruit; mais le Seigneur demeure éternellement (2) ». Il faut absolument que tout cela s'accomplisse ; et si ce petit nombre d'ennemis qui survivent osent encore vanter leurs doctrines gonflées de vent, et se moquer des chrétiens comme d'ignorants inhabiles, nous ne devons pas être surpris de cette accusation, puisque nous y voyons se réaliser une prophétie de plus.

    En effet, cette inhabileté, cette folie des chrétiens, où se dévoile la plus haute, la seule véritable sagesse aux yeux des humbles et des saints, qui l'étudient avec amour : oui, c'est elle, c'est cette prétendue folie des chrétiens qui a réduit leurs adversaires à n'être plus qu'une infime minorité, parce que, selon le mot de l'Apôtre : « Dieu a rendu insensée la sagesse de ce monde » ; aussi ajoute-t-il un trait admirable à qui sait le comprendre, quand il poursuit : « En effet, Dieu voyant que le monde avec la sagesse humaine, ne l'avait point connu dans les ouvrages de sa sagesse divine, il lui a plu de sauver par la folie de la prédication ceux qui croiraient en lui. Car les Juifs demandent des miracles et les gentils cherchent la sagesse; et nous, nous prêchons Jésus-Christ crucifié, lequel est un scandale pour les Juifs, et une folie pour les Gentils; mais il est la force de Dieu et la sagesse de Dieu pour ceux qui sont appelés, soit Juifs, soit Gentils; parce que ce qui paraît en Dieu une folie, est plus sage que la sagesse des hommes, et ce qui paraît en Dieu une faiblesse, est plus fort que toute la force des hommes (1) ».

    Qu'ils se moquent donc, et de tout leur possible, de notre prétendue ignorance et de notre folie, et qu'ils vantent leur science et leur sagesse. Ce que je sais, c'est que nos insulteurs sont déjà moins nombreux cette année qu'ils ne l'étaient l'an dernier. Car depuis l'époque où les nations ont frémi, et où les peuples ont vainement comploté contre le Seigneur et contre son Christ, alors qu'ils versaient le sang des saints et qu'ils ravageaient l'Eglise, jusqu'au temps présent et dans les âges qui suivront, ils diminueront en nombre de jour en jour. Quant à nous, nous sommes fortifiés à l'infini contre leurs opprobres et leurs moqueries superbes, parles oracles de notre Dieu, que nous voyons sur ce point même, que nous sommes heureux de voir se vérifier toujours. Car c'est à nous qu'il déclare par son Prophète :

    « Ecoutez-moi, vous qui connaissez la justice; vous, mon peuple, qui avez ma loi gravée dans vos coeurs; ne craignez point les opprobres des hommes; ne vous laissez pas vaincre par leurs outrages; et s'ils vous méprisent aujourd'hui, ne faites pas grand cas de leur mépris. Car, comme les vêtements, ils seront usés par le temps; et comme la laine, ils seront dévorés par les vers; mais ma justice subsiste éternellement (1) ».

     Qu'ils lisent cependant nos réflexions, s'ils daignent nous entendre ; et quand leurs objections arriveront à nos oreilles, autant que Dieu nous aidera, nous espérons p répondre.

     

     

     

    1. Isaï. LI, 7, 8.

     

     

     

     

     

    Traduction de M. l'abbé COLLERY.

    Sithys

     

     

     

     






    Liste et pouvoir des demons

    28/06/2006 23:34

    Liste et pouvoir des demons


     

     

     

     

    LES DEMONS ET LEURS POUVOIRS

     

     

     

    Chaque démon a un pouvoir bien particulier qui lui est propre.

    Voici parmi une liste non exhaustive, les pouvoirs de quelques démons.
    Certains connus, d'autres moins. La liste se complètera avec le temps.
    Merci de patienter ;o)

     

    Au sommet de la hiérarchie infernale règne BELZEBUTH, empereur des 6 666 légions.

    Viennent ensuite les plus connus :

    LUCIFER qui passe pour être plus puissant encore que SATAN. Il est le grand justicier de l’enfer. Quand on l’invoque, il apparaît sous la forme d’un bel enfant. Il joue des tours (retire les balais des sorcières lorsqu’elles vont au Sabbat)

    BELPHEGOR est le démon des inventions. Il prend souvent un corps de jeune femme et distribue des richesses. Ce démon à toujours la bouche ouverte.

    MAMMON est le démon de l’avarice.

    EURYNOME Prince de la mort pour certains a les dents grandes et longues, « un corps effroyable tout rempli de plaies, et pour vêtements une peau de renard.

    LEVIATHAN est le grand menteur responsable de nombre de possessions.

    BEHEMOT gouverne la gourmandise et les plaisirs de la chère. Démon lourd et stupide, il est aux enfers grand sommelier et grand Echanson.

    MEPHISTOPHELES, démon de Faust, calomnie et lutte contre les vertus ; il passe pour être le plus redoutable, après Satan. Meneur de l’Enfer.

    LES ROIS DE L’ENFER

    ASMODAY Surintendant des Enfers, des Maisons de jeu, Asmodée sème dissipation et erreur. Certains en font l’ancien serpent qui séduisit Eve. Asmodée apprend aux hommes à se rendre invisibles, leur enseigne la géométrie, l’arithmétique, l’astronomie et les arts mécaniques. Il connaît les trésors cachés.

    BAEL : il gouverne la partie orientale. Il donne la ruse à ceux qui l’invoquent et leur apprend à être invisibles.

    BELIAL : Règne sur l’Orient. Ce roi de l’Enfer, à l’aspect extérieur séduisant et au maintien gracieux, passe pour l’ « Esprit le plus dissolu, le plus crapuleux, le plus vicieux ». Il fut créé juste après LUCIFER et poussa la plupart des anges à la révolte. Il procure dignités et faveurs, fait vivre les mais en bonne intelligence, donne d’habiles serviteurs et secoure ceux qui se soumettent à lui.

    BYLETH : Particulièrement enragé et désobéissant, il intervient dans les exorcismes. Celui qui parvient à le soumettre acquerra une grande puissance.

    PAYMON : commande à deux cent légions ; quand il apparaît aux exorcistes, c’est sous la forme d’un homme chevauchant un dromadaire, couronné d’un diadème étincelant de pierreries avec un visage de femme.

    PURSAN (CURSON) : Ce démon connaît parfaitement le présent, le passé et l’avenir ; il découvre les choses enfouies, comme les trésors.

    ZAPAN : (il n’y a pas de renseignement sur lui).

    LES DUCS DE L’ENFER

    AGUARES : Donne des dignités enseigne toutes les langues, fait danser les esprits de la terre.

    ALOCER : Enseigne les secrets de l’astronomie et des arts libéraux.

    AMDUSCIAS : Lorsqu’on le lui commande, Amduscias donne des concerts « mais on entend, sans rien voir, le son des trompettes et des autres instruments de musique ».

    ASTAROTH : Procure l’amitié des grands seigneurs et est, aux enfers, le trésorier. Il connaît le passé et l’avenir, enseigne les arts libéraux et commande quarante légions. Il faut l’invoquer le mercredi. Astaroth est d’une insupportable puanteur. Il est cité comme l’un des sept Princes de l’Enfer qui visitèrent Faust. Il connaît toute l’histoire de la Création, les fautes et les chutes des Anges.

    BERYTH : Chargé de répondre sur le passé, le présent et l’avenir. Très souvent menteur, il sait changer les métaux en or et est considéré parfois comme le démon des alchimistes.

    BUNE : Ce démon déplace les cadavres, hante les cimetières, rassemble les démons sur les sépulcres. Il procure richesse et éloquence à ceux qui le servent.

    CHAX : Vole l’argent dans les maisons et ne le restitue qu’au bout de mille deux cent ans ; enlève les chevaux, exécute les commandements qui lui sont donnés ; indique les trésors cachés.

    FOCALOR : Commande à la mer, aux vents, renverse les vaisseaux de guerre, tue les bourgeois et les jette dans les flots.

    GOMORY : Permet de découvrir les trésors cachés, et répond sur le passé, le présent et l’avenir.

    GUSOYN : Augmente les dignités et affermit les honneurs.

    HABORYM (AYM) : Démon des incendies.

    MARTHYM ou BATHYM : connaît les vertus des herbes et des pierres précieuses et transporte les hommes d’un pays à un autre à une vitesse prodigieuse.

    MURMUR : démon de la musique.

    OROBAS : découvre le mensonge, accorde des dignités et des emplois, réconcilie les ennemis.

    PRUFLAS (BUSAS) : Il répond à tout ce qu’on lui demande, excite les discordes, déclenche les guerres, les querelles et réduit les gens à la mendicité. Il régna sur Babylone et avait la tête d’un hibou.

    PUCEL : Répond sur les sciences occultes, enseigne la géométrie et les arts libéraux. Pucel est accusé de faire entendre de violents bruits ou le mugissement des eaux où il n’y en a pas.

    SYTRY : enflamme les passions, découvre les secrets des femmes qu’il tourne volontiers en ridicule.

    VALAFAR (MALAFAR) : Connaît le passé et l’avenir, donne du génie et de l’audace aux hommes.

    VAPULA : rend l’homme très adroit en mécanique et en philosophie et donne l’intelligence aux savants.

    WALL : parle égyptien lorsqu’il prend figure humaine.

    ZEPAR : Pousse les hommes aux passions infâmes.


    LES MARQUIS DE L’ENFER

    AMON : réconcilie quand il le veut les amis brouillés.

    ANDRAS : suscite querelles et discordes et apprend « à ceux qu’il favorise, à tuer maîtres et serviteurs ».

    ANDROALPHAS : donne des leçons de géométrie. Androalphas est astronome et enseigne aussi « à ergoter habilement ». « il donne aux hommes des figures d’oiseaux, ce qui permet à ceux qui commercent avec lui d’éviter la griffe des juges ».

    CIMERIES : Enseigne la grammaire, la logique, la rhétorique ; il découvre les trésors, les choses cachées, rend l’homme léger à la course, et donne aux bourgeois la tournure fringante des militaires.

    FORBEUS : instruit les hommes dans les plus hautes affaires, fait du bien à ses amis et du mal à ses ennemis.

    GAMYGN : fait paraître devant l’exorciste les âmes qui ont péri en mer, et celles qui souffrent au purgatoire ; il répond à toutes les questions qu’on lui fait et reste auprès de l’exorciste jusqu’à ce qu’il ait exécuté tout ce qu’on lui a ordonné.

    MARCHOCIAS : obéit aux exorcistes.

    NABERUS (NEBIROS , CERBERE) : donne l’éloquence, enseigne les arts libéraux, fait trouver la main de gloire, indique les qualités des métaux, des végétaux, et de tous les animaux. Il est aussi l’un des chefs des nécromanciens et prédit l’avenir.

    ORAY (LORAY) : anime les combats, aggrave les blessures faites par les archers, lance « les javeline les plus meurtrières ».

    ORIAS : démon des astrologues, il connaît l’astronomie et enseigne l’astrologie. Il peut métamorphoser les hommes à sa volonté, leur faire obtenir dignités et titres.

    PHOENIX : avant de se montrer à un exorciste, il produit des sons mélodieux. Mais il faut se boucher les oreilles quand on lui commande de prendre forme humaine ; il répond aux questions sur toutes les sciences.

    RONWE : donne la connaissance des langues et la bienveillance de tout le monde.

    SABRAS (SALMAC) démon des fortifications, il change les hommes en pierres « et bâtit des tours avec une adresse surprenante.


    LES COMTES DE L’ENFER

    BARBATOS : sorte de « Robins des bois » ; on le rencontre en forêt, sous la forme d’un archer ou d’un chasseur. Barbatos apprend la divination par le chant des oiseaux, le mugissement des taureaux, les aboiements des chiens et les cris de divers animaux. Il réconcilie les amis brouillés.

    BOTIS (OTIS) : devin il répond sur le passé le présent et l’avenir.

    FURFUR : chargé de faire tomber la foudre, luire les éclairs, gronder le tonnerre. Il entretient aussi l’union entre maris et femmes. Il répond sur des sujets abstraits mais FURFUR est un menteur à moins qu’il ne soit enfermé dans un triangle.

    HALPHAS : bâtit des villes, ordonne les guerres.

    IPES (AYPEROS) : donne du génie et de l’audace aux hommes.

    MORAX (FORAI) : instruit l’homme dans l’astronomie et les arts libéraux. Il est le prince des esprits familiers qui sont doux et sages.

    RAUM : détruit les villes et donne des dignités.

    VINE : bâtit des maisons, enfle les rivières et connaît le passé.

    ZAEBAS : grand comte des Enfers, qui a l’aspect d’un beau soldat monté sur un crocodile ; sa tête est ornée d’une couronne ducale. Il est doux de caractère.

    LES PRESIDENTS DE L’ENFER

    AMY : enseigne les secrets de l’astronomie et des arts libéraux et permet de trouver les trésors gardés par les démons. Il donne en outre de bons domestiques. Aux Enfers, il est environné de flammes.

    BUER : enseigne la philosophie, la logique et les vertus des plantes. Donne de bons domestiques, rend la santé aux malades.

    CAYM : considéré comme le plus sophiste de l’Enfer, il peut, « par l’astuce de ses arguments, désespérer le logicien le plus aguerri ». Il eut une dispute avec Luther. Caym donne l’art de comprendre le chant des oiseaux, le mugissement des bœufs le bruit des ondes.

    FORCAS : rend l’homme invisible, ingénieux et beau parleur, fait retrouver les choses perdues, découvre les trésors.

    HAAGENTI : enseigne l’art de transformer les métaux en or, de rendre l’homme habile en toutes choses et de « faire un excellent vin avec de l’eau claire ».

    MALPHAS : bâtit des citadelles et des tours inexpugnables, renverse les remparts ennemis, fait trouver de bons ouvriers, donne des esprits familiers, reçoit des sacrifices et trompe les sacrificateurs.

    MARBAS ( BARBAS) : répond sur les choses cachées, envoie les maladies, donne la connaissance des arts mécaniques, métamorphose l’homme.

    OZE : répond sur les choses divines et abstraites, métamorphose l’homme, « le rend insensé au point de lui faire croire qu’il est roi ou empereur ».

    TAP (GAAP) : excite à l’amour, à la haine ;il transporte très promptement les hommes dans les différentes contrées qu’il veulent parcourir.

    VOLAC : connaît la demeure des planètes et la retraite des serpents.

    ADRAMELECH : Président du haut conseil des diables et intendant de la garde-robe du souverain des démons.

    DAGON : boulanger et grand panetier de la cour infernale.

    KOBAL : directeur général des farces de l’Enfer.

    MELCHOM : porte la bourse et est aux Enfers le payeur des employés publics.

    MULLIN : premier valet de chambre de BELZEBUTH.

    NERGAL chef de la police du ténébreux empire, premier espion de BELZEBUTH.

    NYBBAS : grand paradiste de la cour infernale. Intendant des visions et des songes.

    NYSROCK : chef de cuisine de BELZEBUTH.

    REMMON : premier médecin de l’empereur infernal ; a le pouvoir de guérir la lèpre.

    THAMUZ : inventeur de l’artillerie, les domaines de ce démon de second ordre sont les flammes, les grils, les bûchers. Certains démonologues lui attribuent l’invention des bracelets que portent les femmes.

    UKOBACH : chargé par BELZEBUTH d’entretenir l’huile dans les chaudières infernales, ce démon se montre toujours avec un corps enflammé ; il passe pour être l’inventeur des fritures et des feux d’artifices.

    UPHIR : démon alchimiste, connaissant les plantes ; responsable aux enfers de la santé de BELZEBUTH et des gens de la cour.

    XAPHAN : chargé de souffler la braise des fourneaux avec sa bouche et ses mains.

    (extrait de « livre des superstitions » Eloïze Mozzani, Editions Robert Laffont)

                           Sithys



    Commentaire de Magnum4 gyoscrew.vip-blogAounzoubillai Minalcheitani Rajim (29/06/2006 00:18) :

    !


    Commentaire de Menory (30/06/2007 20:30) :

    Salut, premièrement blog très sympathique, deuxiemement, si je puis me permettre pour améliore cette article sur la Hierarchis des Démons et Diable, il serait appréciable que tu face la discernation entre: Diable, ArchiDiable, Demon majeur et mineur. De plus tu sembles oublié l'un des plus important: Baal. Ainsi que le Démon Majeur: Thanatos.


    Commentaire de VingtSang (29/07/2007 18:59) :

    Beau blog et gros de boulot ! Toutefois, il est vrai que Baal mériterait, ainsi que Lilith, d'y être présentés à leurs justes places. Tout mes encouragements. http://s4.bitefight.fr/c.php?uid=33110 http://vice.bestoforum.net/

    http://vice.bestoforum.net/
    yarglaaaha@hotmail.fr

    Commentaire de chinche (06/04/2008 00:25) :

    sympa ton blog ^^ très bien fait et pas mal documenté ^^ viens faire un tour sur le forum si le coeur t'en dit. Bise démoniaque :D

    http://magiemetapsychique.forumpro.fr
    chinchepunta@hotmail.com

    Passion des démonsCommentaire de sithys (08/04/2008 21:21) :

    Merci pour vos commentaires, a propos de baal, j ai mit un "brouillon" a son propos plus haut ;)





    Classification des demons

    28/06/2006 22:24

    Classification des demons


     

     

     

     

     

     

    CLASSIFFCATION DES DEMONS

     

    La Classification des démons est basée en grande partie sur les indications fournies par les premiers théologiens Chrétiens. Un philosophe du 5ème siècle a divisé les démons en 5 catégories basées sur les quatre éléments (eau, air, terre, feu) avec un cinquième élément se trouvant sous terre. Au 11ème siècle Michael Psellus ajouta une sixième catégorie consacrée aux démons fantômes. Au Moyen - Age et au début de la Renaissance, la pratique de la magie et le développement de la sorcellerie ont engendré des classifications plus complexes.

    Nous pouvons, sur la base de classification de Psellus distinguer 6 sortes de démons immondes, malins et mortels ennemis de l'homme.

    Genre I / LES IGNES
    Le premier genre se réfère à ceux qu'on appelle " IGNES " car ils errent autour de la suprême région de l'air et n'ont aucun commerce avec les sorciers, étant donné qu'ils ne descendent pas de là.

    Genre II / LES AERIENS
    Ceux du second genre sont également aériens mais rôdent très près de nous. Ils troublent l'air, excitent les tempêtes et tonnerres et tous battent en ruine le pauvre genre humain. Ils peuvent modifier leurs apparences a volonté.

    Genre III / LES TERRESTRES
    Les Démons du troisième genre sont appelés " terrestres " car ils ont été précipités du Ciel sur la Terre par leurs démérites. Les uns habitent dans les bois et les forêts et tendent des pièges aux chasseurs, les autres en large campagne font égarer les voyageurs. Le reste de s Démons, moins furieux, se délecte d'habiter obscurément parmi les humains.

    Genre IV / LES AQUATIQUES
    Le quatrième genre de démons porte le titre " d'Aquatiques " puisqu'ils résident dans les lacs et les rivières. Ils excitent les tempêtes sur la mer, submergent les navires. S'ils s'incarnent, ils préfèrent apparaître sous des traits féminins.

    Genre V / LES SOUTERRAINS
    Le cinquième genre est nommé " Souterrain " parce qu'ils hantent les grottes, les cavernes ainsi que les cavités reculées des montagnes. Ils s'attaquent ^principalement aux chercheurs de métaux, de trésors en provoquant des catastrophes naturelles. Ils se font les gardiens ou dépositaires des trésors cachés par les hommes.

    Genre VI / LES LUCIFUGES
    Finalement le sixième genre est nommé " Les Lucifuges " car ils fuient le jour ni ne peuvent prendre corps autrement que la nuit.


    A venir …….. la liste des principaux Démons et leur principaux pouvoirs.

                          Sithys






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